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Fr.Adamski Servair repas gastronomiques Th. Pesquet espace

par Pierre Berthet le 23-04-2021

François Adamski Servair repas gastronomiques Thomas Pesquet dans l’espace

L'astronaute français, Thomas Pesquet, décolle pour la Station spatiale internationale ce vendredi 23 avril. Dans ses valises, il aura quelques plats 'festifs' cuisinés par l'ancien chef de l'Imaginaire à Terrasson, François Adamski. Un petit goût du Périgord dans l'espace. Ce vendredi, l'astronaute français, Thomas Pesquet décolle de Cap Canaveral en Floride direction la Station Spatiale Internationale (ISS). Il va passer six mois en orbite autour de la terre. Pour donner encore plus de saveur à ce voyage, le Français emportera avec lui des 'repas festifs' préparés par l'ancien chef du restaurant l’Imaginaire à Terrasson, François Adamski.

Des repas pour les grandes occasions Il a concocté pour Thomas Pesquet, trois entrées, trois plats et trois desserts différents. On retrouve par exemple un risotto céleris?fondants?et?truffenade, un bœuf bourguignon et des crêpes Suzette. Ces repas seront ensuite partagés avec les autres membres de l'ISS comme le veut la tradition. 'Comme il y a plusieurs nationalités, chacun ramène des plats de son pays. Et par exemple, pour le 4 juillet, la fête nationale aux États-Unis, les astronautes américains vont sortir leur repas festif', explique François Adamski. Le chef, qui travaille aujourd'hui chez Servair, entreprise spécialisée dans la restauration aérienne, a été choisi avec sa société par l'Agence spatiale européenne pour préparer ces repas. Il a ensuite élaboré les menus en lien avec Thomas Pesquet. 'Il voulait partir avec des plats qu'il aime mais aussi identitaires de la gastronomie française', ajoute-t-il. 

Un cahier des charges bien précis Le chef a ensuite dû s'adapter au cahier des charges imposé par l'Agence spatiale européenne. 'Il ne fallait pas de trace d'alcool dans le produit fini, pas de sauce, pas de miette. Par exemple pour le risotto, il doit être compact, il ne faut pas que les grains se détachent. Et puis, la nourriture doit se conserver sous-vide au moins un an !' Avant le décollage, François Adamski a réalisé plusieurs tests de vieillissement. 'Et je dois dire que même après trois ou quatre mois, les saveurs sont toujours là. Le céleri garde sa puissance et sa texture. Quand on ouvre la poche, on sent toujours l'odeur de la truffe. Même moi, je suis étonné, mais surtout satisfait.' Et?en?plus?de?François?Adamski, le?chef?Thierry?Marx?a?concocté?quelques?plats?supplémentaires?pour?Thomas?Pesquet, dont?un?pressé?de?pommes?de?terre?aux?cèpes, un?bœuf?de?Bazas?aux?carottes et une tarte?amandine?aux?poires.


Théo CaubelFrance Bleu Périgord